歌词
Dans une maison sous terre
Vit un enfant
Avec des monstres
Des serpents
Des revenants
Et tant de fantôme
La hantant
C'est seulement ton imaginaire
Disent ses parents
Car tout va bien
Tu le vois bien
Qu'il y a que des hommes et des enfants
Mais elle les sent
Quand cet esprit lui fusille la tête
Elle se déconnecte
Et laisse son corps
Avec les spectres
Puis serre les dents
L'enfant ignore
Si elle meurt
Ou si elle dort
À cet instant
Elle s'éteint le corps
Reste haut le coeur
Mais s'évertue
À fixer le décor
Et puis se taire
Seule la douleur
Est passagère
Donc elle l'ignore
Mais l'imaginaire
Ne sait qu'en faire
De quoi elle a peur?
Est-ce qu'elle a tord?
Le monstre s'en va
Reste l'effroi qui la dévore
Quand elle re-rentre
Dans son corps
On l'sait quand sous tous les toits ça crie
Qu'on y sacrifie des mômes
Le loup est le boss de la bergerie
Et fait de l'enfant son enfantôme
Maison prison pour les petit·e·s
Car parfois le monstre est un homme
Au réveil l'air est apaisé
Reste l'amertume et le brouillard
Mais elle galère à discerner
C'était l'enfer ou un cauchemar?
Monstre imaginaire ou connard?
Son esprit n'est pas dans sa tête
À sa table est posée la bête
Celui qui l'accable l'a vu naitre
Son tombeau c'est son pilier
Son bourreau l'a élevé
Sa maison peut s'effondrer
Elle sent ses fondations trembler
Mais elle pose ses mots face au loup
Parle sensations et souvenirs flous
Mais le loup a réponse à tout
Il y a pas de loup dans ma bergerie
C'est un cauchemar
Que tu décris
On va plus t'croire
Et ça sera FINI
Plus d'papa noël petite souris
On dit qu'iels disent la vérité
On leur raconte que des conneries
Plus hermétiques sont les maisons
Plus se sont des prisons pour les petit·e·s
On l'sait quand sous tous les toits ça crie
Qu'on y sacrifie des mômes
Le loup est l'boss de la bergerie
Et fait de l'enfant son enfantôme
Maison prison pour les petit·e·s
Car parfois le monstre est un homme
On l'sait quand sous tous les toits ça crie
Qu'on y sacrifie des mômes
Le loup est l'boss de la bergerie
Et fait de l'enfant son enfantôme
Maison prison pour les petit·e·s
Car parfois le monstre est un homme
Sous son toit
Le Roi se croit
En son Royaume
Il y applique sa propre loi
Qui fait de foyer son trône
Donc t'obéis et tu diras
Que t'as vu un monstre
Pas un homme
Mais dites pourquoi les enfantômes
Hantent t'ils autant les infâmilles?
Pourquoi passent-ils de pièce en pièce?
Pourquoi passent-ils de père en fille?
Pourquoi les cache t-on sous nos lit?
Dans les plis comme bactérie?
Est-ce des non-dits ou des dénis?
Ces cauchemars de l'infâmille?
On aime leur apprendre à nous croire
Faut croire qu'ils ont à nous apprendre
Mais comme de leurs bouches sort le vrai
Et qu'on préfère ne pas savoir
On prétend ne pas les entendre
Car si le vrai est dangereux
Gavons-les de pain et de jeux
Une dose de songes pour les enfants
Pour protéger mensonges des grands
Qui gardent en eux
L'enfant rongé
Et les maltraitances pas traitées
Parler d'fantôme est insensé
Quand cicatrices sont bien planquées
Certains dirons "il n'y a pas de blessé·e"
Alors croyez les petites personnes
Autant que vous c'est des quelqu'un·e
Autant que les monstres peuvent-être humains
Et les cauchemars pas enfantins
C'est seulement les mots que les mômes
Posent sur l'enfer de l'enfantôme
Seulement les mots que les mômes
Posent sur l'enfer
De L'Enfantôme
On l'sait quand sous tous les toits ça crie
Qu'on y sacrifie des mômes
Le loup est l'boss de la bergerie
Et fait de l'enfant son enfantôme
Maison prison pour les petit·e·s
Car parfois le monstre est un homme
On l'sait quand sous tous les toits ça crie
Qu'on y sacrifie des mômes
Le loup est l'boss de la bergerie
Et fait de l'enfant son enfantôme
Maison prison pour les petit·e·s
Car parfois le monstre est un homme