The Young Gods play Woodstock

The Young Gods play Woodstock
Private Domain

Réinventer la musique d’hier avec les langages d’aujourd’hui, c’est le pari réussi par nos invités. Alors que The Young Gods offrent un jubilatoire ciné-concert pour les 40 ans de Woodstock, Iko et son Private Domain revisitent Bach, Mozart et Schubert en conviant choeur & orchestre, avec la crème de l’électro française.

« Trois jours de paix et de musique », c’est sur ce slogan que s’ouvrait, en août 1969, le festival de Woodstock ; Un événement qui fut un raz-de-marée humain, musical et culturel. Paroxysme de la contre-culture hippie, Woodstock a rassemblé la plus légendaire des affiches devant près d’un demi million de spectateurs, soit dix fois plus que ce qu’imaginaient les organisateurs...

40 ans plus tard, The Young Gods rallument ce brasier pour un concert avec la projection sur écran géant du film Woodstock, l’étonnant documentaire réalisé par Michael Wadleigh. Avec la chanteuse Erika Stucky, ils improvisent une relecture détonante et décapante de cette orgie musicale en alternant reprises, illustrations sonores et détournements inattendus de Jimi Hendrix, The Who, Joan Baez, Richie Havens, Crosby, Stills & Nash...

The Young Gods est le groupe mythique de l’électrorock. Depuis 25 ans, ces défricheurs sonores construisent une oeuvre exigeante toujours en avance sur son époque. Avec leur énergie punk et rock, ils ont été des pionniers de l’expérimentation électronique et de la techno, influençant ainsi des générations de musiciens.
Iko et son Ensemble Private Domain, choeur et orchestre, font un pari tout aussi osé : revisiter les grandes oeuvres du passé à l’ère du numérique, pour les faire découvrir au public d’aujourd’hui.

Sur scène, Private Domain réussit un alliage de matière vocale et orchestrale et de son électro-pop. Non pas pour imposer des beats artificiels au tempo d’origine ; mais donner à l’oreille l’occasion d’entendre des trésors baroques et classiques portés par un souffle nouveau, emprunt d’audace et de respect.

Voici des rencontres d’un genre nouveau, entre des musiciens électros dont Murcof et Para One, des voix dont Rosemary Standley (chanteuse de Moriarty) et Paul & Louise associés à Marc Collin, de Nouvelle Vague, et les oeuvres de Mozart, Schubert, Bach, Purcell et Rameau. Décoiffant.